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Ancre 1

100 années de création d’automobiles et de motos en Belgique.

Depuis sa création en 1993, Autos  Classiques Organisation a toujours mis les automobiles et motos de marques Belges à l'honneur :  "Tout Apal" (Olne ), Auto-rétro Made in Belgium (Olne 2003),  Autos-Motos Made in Belgium (Liège 2005),  Autos motos Made in Belgium (Olne Autrefois 2012).
 
Autosmotos MIB

Expo Autos & Motos Made in Belgium… musée d’un jour.
Liège, Palais des Princes-Evêques, juin 2005 
Plus de 30 automobiles et 80 motos Belges exposées. 


Un rêve fou: réunir sur un même site un maximum d’automobiles et de motos qui ont contribué à faire de notre pays l’un des plus productifs, l’un des plus créatifs dans le domaine du véhicule automoteur.Les spécialistes n’ont pas relégué dans l’oubli ces labels de légende dont on
aime encore chuchoter les noms dans les garages et les musées : Nagant, Saroléa, Excelsior, Imperia, Minerva, ...


L’histoire de l’automobile est liée à la Belgique

C’est le Père Verbiest, missionnaire belge en Chine qui crée le premier véhicule automoteur destiné à distraire l’Empereur de Chine.Jean-Joseph Etienne Lenoir est né lui aussi sur notre sol, à Mussy (Virton). Il est le génial inventeur du moteur à explosion et de la bougie d’allumage ! En 1899, le Belge Camille Jenatzy dépasse le premier les 100 km/h à bord de la
Jamais-Contente.L’histoire de l’automobile est donc intimement liée à notre nation et à ses inventeurs de génie.Dès la fin du 19e siècle, la Belgique est particulièrement active dans le domaine de la construction automobile. Dans la période située entre « l’Exposition Universelle de Liège de 1905 » et en 1914, près de 40 marques automobiles sont commercialisées dont les Nagant (Liège), Germain (Monceau-sur-Sambre), FN (Herstal), Linon et Dasse (Verviers), Springuel (Huy), Minerva (Anvers), Métallurgique, Excelsior, …FN se spécialise dans les motocyclettes dont la réputation fait le tour du monde. Les automobiles Minerva (Antwerpen) sont, à cette époque, considérées comme la référence mondiale en matière de luxe et de confort automobiles. Les automobiles et motocyclettes belges rivalisent avec les plus grandes marques étrangères.La Belgique exporte plus de la moitié de sa production. Mais hélas, l’essor de la construction automobile belge ne survit pas à la première guerre mondiale.Néanmoins, Minerva, Impéria et FN continuent de s’imposer sur le marché.Dès la crise économique des années 30, le génie créatif s’estompe en Belgique.Après la seconde guerre mondiale, les constructeurs belges ne résistent pas à la
concurrence étrangère et, progressivement, le montage de modèles étrangers remplace les activités de création et de construction. Impéria sera la dernière grande marque belge commercialisée.Les années 60 ont vu naître des nouvelles automobiles belges produites en
moyenne ou petite série dont on retiendra surtout Apal et Méan.

Autoretro mib

Auto-rétro Made in Belgium (Olne 2003)

Automobiles olne

Automobiles et motos Belges, Olne Autrefois 2012

Présentation au public de la nouvelle IMPERIA hybride
Apal

APAL, l'histoire du constructeur Liégeois.

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APAL... l'histoire du constructeur automobile liégeois... en quelques images

 

(Les photos sont extraites de documents prêtés par Monsieur Pery et la plupart des textes ont été rédigés par Michel Dartevelle)

 

L'histoire d'Apal commence par la rencontre de deux hommes. L'un Bruno Vidick suit les cours de carrosserie à Liège. Il se lie d'amitié avec un autre passionné d'automobiles, Edmond Pery son professeur de carrosserie. Ensemble ils ont le projet de produire des autos en petites séries. Ils créent en 1962 la sprl A.P.A.L pour Application Polyester Armé Liège. Bruno Vidick est nommé administrateur gestionnaire, Edmond Pery prend la direction technique de la société.

 

Dès 1957,Edmond PERY, partant d'une plate-forme VW Coccinelle, réalise sa première carrosserie dont l'originalité était de posséder un T-roof (toit amovible en 2 parties) à la manière des récentes Corvette ou Nissan 300 ZX. Cette voiture gagna le 1er prix en carrosserie spéciale du Concours d'élégance de Chaudfontaine de l'époque.

 

 

1965 fête le début d'une grande amitié entre Edmond PERY et Roland D'IETEREN, fils du célèbre importateur.Les nombreux voyages qu'il effectue aux USA lui permettent de conseiller fort intelligemment le constructeur liégeois quant aux tendances futures de la mode automobile. C'est ainsi qu'il découvre la formule V très en vogue là-bas. Bien vite, la société APAL se met au travail et produit, début 1965, la 1ère formule V en Europe.

 

Il s'agit d'une monoplace de 375 kgs utilisant des éléments mécaniques issus de l'incontournable VW Coccinelle!

 

Edmond PERY qui profitait de différentes courses pour présenter son nouveau bolide rencontre sur le circuit du Nurburgring un monsieur qui se présente comme étant le plus grand vendeur au monde de Volkswagen, celui-ci tenant une colossale concession du côté de Hambourg. L'APAL fait d'autant plus sensation que toutes les caméras et objectifs présents ce jour se focalisent sur une charmante personne du nom de EIke SOMMERS, à l'époque vedette du show-business allemand et qui effectue quelques tours de roues au volant de la nouvelle Formule V APAL. Les commandes affluent de toute l'Europe. En 2 ans, la Société APAL fabriquera 375 Formules V de course qui seront livrées en Belgique, Italie, Suisse, France, Suède...

 

Pascal ICKX, excellent pilote et frère de notre Champion national, deviendra secrétaire du Club Formule V pendant 3 ans. En 1968, Edmond PERY assiste à Francorchamps à la course de Formule V. Il y fait la connaissance d'un sympathique pilote belge qui se tuera quelques instants plus tard dans la descente de Masta, mettant une roue dans l'herbe à la vitesse maximum. Ce même jour, notre constructeur rentrera à l'usine, le châssis qui s'y trouvait portait le n8 375 et il décida que ce serait le dernier, mettant ainsi fin à la production de la célèbre monoplace.

 

 

Fin 1968, Roland D'Ieteren, toujours lui, de retour des USA, se montre très enthousiasmé par la nouvelle mode là-bas. Le buggy qu'APAL ne tardera pas à construire se caractérise par une carrosserie en polyester montée sur un châssis VW Coccinelle. Il est le 1er à la présenter à l'usine allemande de Wolfsburg. Très vite, les dirigeants allemands apportent le soutien de l'usine et cette nouvelle AP AL réussit le test d'homologation allemand. Le buggy court, d'aspect plus sportif, s'obtient en raccourcissant le châssis de 273 mm et peut être fourni entièrement monté. Mais tout bon bricoleur peut monter une carrosserie moyennant l'acquisition du kit accompagné du manuel d'instruction de montage.

 

Présenté au Salon de Paris en octobre 1969, il Y obtient pas moins de 150 commandes fermes, un véritable record qui permet de débuter la fabrication en série! APAL a également produit à cette époque

 

Présenté au Salon de Paris en octobre 1969, il Y obtient pas moins de 150 commandes fermes, un véritable record qui permet de débuter la fabrication en série! AP AL a également produit à cette époque des hard-top avec hayon arrière et des capots avant en polyester à phares intégrés pour Triumph Spitfire.

 

Fin 1969, Edmond PERY livre personnellement le 1er buggy en kit qui part pour l'Autriche. Mais à la frontière, on lui apprend que l'usine de Blegny a entièrement brûlé. Il n'en reste rien. Tout a été entièrement détruit: l'usine et ses bureaux.

En août 1970, on retravaille dans l'usine de Blegny partiellement reconstruite et qui n'a pas de toiture. Le succès des commandes assurera la survie de l'entreprise et plus de 5.000 buggies seront produits, essentiellement sur base VW avec les modèles Buggy court ou long (classique), Auki (carrosserie rétro), et Jet (sportif avec hard-top, à portes papillon) ou sur base Renault 4 avec l'APAL Rancho.

 

Commence alors, et jusqu'en 1978, la grande épopée des rallyes tout-terrain, dont les plus connus étaient le Rallye Infernal ou le Rallye des Cîmes. Pour ces compétitions hors du commun, AP AL avait conçu, avec la collaboration de Muschang, un véhicule dont la carrosserie s'inspirait du buggy mais qui était entièrement conçu et prévu pour la course. Régulièrement, 10 personnes et 5 véhicules quittaient l'usine de Blegny pour s'en aller courir et faire l'assistance. Ce genre de compétition alignait jusque 25 AP AL sur un total de 150 engagés, celles-ci étant pilotées par des hommes comme Patrick ZANIROLI (vainqueur du Paris-Dakar) ou SUNHILL (également bien connu des milieux tout-terrain). Bien que n'ayant que 2 roues motrices, les AP AL dominaient régulièrement les 4 X 4. Une époque qui elle aussi aura laissé d'excellents souvenirs dans la mémoire d'Edmond PERY .

 

 

 

A partir de 1983, APAL entreprend la réalisation en petite série d'une réplique de la Porsche Speedster de 1955, surprenante de réalisme. Cette copie rigoureusement conforme à l'original est montée sur une plate-forme VW Coccinelle raccourcie et renforcée

 

La superbe APAL Francorchamps réalisée en 1984 à 2 exemplaires seulement n'a jamais pu être produite.

 

Construite comme une voiture sportive de prestige à toit amovible.

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Partant d'une 190 complète (on reprenait la mécanique, le train roulant, pare-brise, tableau de bord, etc ...), les carrosseries repartaient en Allemagne chez un accessoiriste si bien que la mécanique seule revenait à 350.000 Frs. La marge de manoeuvre était largement suffisante pour produire un véhicule hors du commun, sportif mais fiable, dont le toit amovible pouvait se loger dans le coffre arrière, et disposant des raffinements réservés aux voitures de prestige ( vitres électriques, cervo-direction, etc ...).

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La Région Wallonne est donc contactée fin 84 et le projet est estimé à 10 millions! 8 mois seulement après le début de l'étude, l'AP AL Francorchamps (le 1er exemplaire, la grise, est en tôle d'aluminium) est présentée en août au Grand Prix de Fl à Francorchamps et un mois plus tard, le 2ème exemplaire, la blanche, est terminé pour le Salon de Francfort en septembre.

 

La dernière réalisation automobile d'Edmond Pery : la FIERO (Pontiac recarrossée)

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